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Le balcon

by Marianne Bel

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Maison Planàterre
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Maison Planàterre Cet album de Marianne Bel est l'un des très bons albums de folk québécois des dernières années. Les mots et les notes dansent en symbiose dans une évolution folk fluide et naturelle. Tous les Titres possèdent un petit quelque chose de particulier. Dans mon cas les plus marquants ont été: "Blanc ou noir", "Les outardes", "Irène", "L'aveugle et le mime", "Dagmar", ma préférée étant "Les pans de rideau",
Un lien vidéo disponible, "Jour de paye": www.youtube.com/watch?v=ZE3xBmLSjL4 Favorite track: Les pans de rideau.
steveinsocal
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steveinsocal Frankly, don't even bother reading the review. Just go out and buy the album. Trust me, you'll thank me that you did...

reclaimingthecolonies-onestateatatime.blogspot.com/2013/10/mariannes-balcony.html Favorite track: Prisonero.
Vincent Bilodeau
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Vincent Bilodeau Oooh, the reason I love it so much is that the style is refreshing, different for our culture and really inspiring. The artists really support this style with talent and unexpected quality. Thumbs up on this one! Favorite track: L'aveugle et le mime.
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    Lancement de l'album (13 titres)
    30 septembre, 20h
    Cabaret du Lion d'Or

    Infos: www.facebook.com/musiquemariannebel
    Purchasable with gift card

      $12 USD  or more

     

1.
Fais moi pas la morale, raconte moi les pas tes histoires S’il me faut choisir entre le blanc et le noir Si fusil à l’épaule il me faudrait tirer au nom de la fierté Quand tu dis oui ou non juste pour prendre position Tu portes si haut ta tête sur tes épaules Que c’est drôle à quel point t’as toujours, toujours, toujours raison Moi, oui j’ai besoin d’un courant d’air tellement tes arguments ne font pas le poids contre le vent Ta parole contre la mienne, c’est comme un acouphène Comme tout c’qui grince entre mes dents Puisses-tu vider ton verre aussi vite que tu réfutes tout ce que tu entends Aussi facilement Dis-le moi si on va passer toute la soirée À être à cheval sur nos principes, à faire des débats sémantiques Si la vérité infuse existe, non il n’y a plus d’espoir Un petit doute dans tes yeux ne te ferait pas de tort Une faille dans ton discours La preuve indélébile qu’on alimente le feu d’un dialogue de sourds Moi, non je n’ai vraiment pas besoin de tes années lumières Je ne fais pas le poids contre le temps Ce temps que tu perds à vouloir me convaincre D’afficher tes couleurs Mais tu peux bien me faire la morale Me saouler jusqu’aux petites heures Non je ne choisirai jamais entre le blanc et le noir
2.
Jour de paye 03:16
C’est jour de paye au village, les jeudis volent bas sur les plages Les bateaux sont parkés au port, c’est le jeudi des longs, longs, longs tours de char Ça fait pas l’affaire de tout le monde de payer ses bills Mais les soirs de paye au village, la waitress a de l’ouvrage Les monsieurs roulent pas sur l’or au lendemain des jours de paye Les madames qui en veulent de l’or, elles se matchent avec les capitaines Plus ça change pi plus c’est pareil On s’conte pu rien les jours de paye Ici la mer est comme ailleurs Est pu dans les mains des pêcheurs Les perles de sueur sur leur front elles coulent dans les mains des patrons Ça ferait pas l’affaire de tout le monde de travailler en ville Mais les jours de paye au village, ça se passerait ben de faire la file C’est jour de paye au village, les jeudis volent bas sur les plages Les bateaux sont parkés au port. C’est le jeudi des longs tours de char
3.
Les outardes 02:43
Pendant que tu fais de toi un homme, je vais regarder les outardes J’me tannerai pas, j’vais manger des pommes Jusqu’à en être malade Pleure ta peine à la campagne La haine c’est pas gentil Noie le feu, fume la hargne Fume jusqu’à t’en enlever l’envie Je suivrais le vol au dessus du Mexique Je quitterais les Hommes pour faire partie de la harde Je serais outarde et ne ferais de mal à personne Pendant que tu fais de toi un homme Je vais me laisser pleuvoir Bien plus que les sciots et les cordes Pleurer le poids des au revoir Je suivrai le vol au dessus de la mer Je quitterai les Hommes et en apesanteur J’oublierai la douleur à la vitesse de l’éclair
4.
Le reflet de mon miroir me trompe Avec un reflet infidèle, y’a de quoi craindre son ombre Le mercure de plus en plus bas et la fenêtre ouverte, et ça me fait penser que je sais pas de quel bois je me chauffe. Je sais pas de quel bois je me chauffe Sur le trottoir les jalons font la grève Si ça se trouve je suis dans la mire des mouchoirs Dans la mire des morveux, du tonnerre, du métal et des monsieurs gentils qui au fond me veulent du mal. Un gentil monsieur qui me voudrait du mal J’ai peur de mon système immunitaire et des docteurs qui me font la cour J’ai peur de mon déficit budgétaire et des comptables qui veulent me faire l’amour Tes vêtements sur ma peau créent des frictions Je ne sais guère choisir entre le risque et l’abstention J’urtiquaire jusqu’aux os, mais ton corps sur ma peau a l’effet d’une bière A l’effet du velours au crochet, a l’effet du velcro Ton corps sur ma peau comme un velcro Je suis perdue devant ton miroir J’suis brouillée devant ton miroir Cuit dans l’oeuf devant ton miroir J’ai peur de mon système immunitaire et des docteurs qui me font la cour J’ai peur de mon déficit budgétaire et des comptables qui veulent me faire l’amour
5.
Raconte-moi dont une histoire cachée dans les pans de rideau À l’heure où les lumières se font rares Il faut veilleuse sur les mots Fais voir aux naïves oreilles la mer sortir des bottes d’eau À paupières mi-closes le soleil et la licorne au grand galop La tête lourde dans les plumes, dans la lune des artistes Voir entre leurs lignes, lire dans leurs yeux Lire dans leurs yeux Avant que la nuit ne s’éveille, arpenter les dunes d’un dessert Sucré, salé telle la mer sans même se tirer du lit La tête lourde dans les brumes, dans la lune des artistes Voir entre leurs lignes, lire dans leurs yeux Lire dans leurs yeux
6.
Irène 03:04
Le voile recouvre le ciel bientôt tout de gris Goutte d’eau qui tombe incognito dans la nuit Vent de glace qui fait place à l’ennui Fixer au loin ce point qui disparaît comme ceux qui partent sans dire au revoir Comme ce petit bateau qui divague doucement vers le Nord Le blâme ne revient pas au matelot qui s’enlise dans le changement Mais à celui que l’on pleure sans qu’il ne s’en rende compte vraiment Mes songes prennent de l’altitude et j’en ai le vertige Quand les eaux troublent autour de moi j’ai la manie de ralentir Détacher les amarres au bout du quai, jeter à la mer ses cordages Laisser la marée montante noyer ce qu’il reste de nos naufrages Qui laisse encore une chance de s’accrocher fort comme l’ancre dans la tempête si pour chaque porte fermée on laisse une fenêtre entrouverte Mes songes prennent de l’altitude et j’en ai le vertige Quand les eaux troublent autour de moi j’ai la manie de ralentir Le voile a teinté le ciel de quelques tons de gris Gouttes d’eau sont tombées incognito dans la nuit Vent de glace a balayé la lie
7.
En jachère 03:08
Je couve des mauvaises herbes qui me donnent mal au ventre Qui poussent en chamaille, j’ai des envahisseurs au creux de mes entrailles On m’a dénudé de mes plus beaux apparats Je dors sur mes lauriers pour me consoler je crois Faudrait que j’hiberne d’avril à septembre, moi qui craint le sommeil Je suis en jachère, une terre en dormance Si triste est le sort que l’on m’a réservé Un esprit migratoire dans un corps enraciné Je n’ai mieux à faire que d’attendre en vain qu’on me prenne par la main Je suis en jachère, une terre en dormance Et lorsqu’un beau matin le vent vint soulever mes draps Ça sentait le blé, le pollen et les lilas Il est grand temps que je me fasse belle J’échange ma faucille contre des dentelles pour accueillir le printemps Je suis en jachère, une terre en semence
8.
L’aveugle et le mime sur un banc de bois se touchaient doucement les poignets Le nez et les bras sous l’oeil discret des passantes qui commentaient tout bas: «Quelle alliance douteuse, dit l’une dans les branches» À qui l’autre répondit: «Laisse une chance aux unions boiteuses, aux mains baladantes, aux adages des défuntes allumeuses» L’aveugle et le mime, bras dessus-dessous amusaient les fins et les fous Malgré les ouï-dires, gardaient bonne mine Se disant que les contraires s’attirent Qui se fie aux proverbes n’a-t-il pas peu d’orgueil ? Les adages sont cruels, les naïfs sont seuls Qui se fie aux proverbes n’a-t-il pas peu d’orgueil ? Les adages sont cruels, les naïves sont seules L’aveugle et le mime, bien qu’ils s’aimaient, s’aimaient tant Communiquaient difficilement Ainsi les silences qui se firent longs eurent raison de leur romance Comméreuses, les passantes dépourvues de satires N’avaient plus de quoi se divertir «Il me semble, dit l’une, qu’il fallait s’y attendre Tout le monde sait que qui s’assemble se ressemble» Qui se fie aux proverbes sera pris au détour Tous ont leur antonyme Ce que chaque aveugle a son mime
9.
Prisonero 02:29
10.
Dagmar 02:58
1,2,3,4,5,6,7 chats, pu de place sous les draps Mais 10,15,20 conseils madame monsieur pour être heureux Faites une place dans la couchette qu’on parle de vos problèmes Je suis une femme d’expérience Si vous voulez que ça change, laissez-moi regarder dans le noir Psycho pop à la soupe populaire près de chez vous Confessions nocturnes, pensées adultères au rendez-vous Laissez parler vos désirs, laissez monter l’orgasme Mais permettez-moi de vous dire Si vous voulez que ça change, je dois regarder dans le noir Je veux savoir tous les détails, décrivez-moi l’attirail Plus ça croustille sous la dent, plus on aime et plus ça vend Si vous voulez que ça change, laissez-moi regarder dans le noir 1,2,3,4,5,6,7 cobayes dessous des draps 10,15,20 histoires, on se console quand on se compare Je prends une place dans votre couchette pour estomper la gêne Je suis une femme de science Si vous voulez que ça change, laissez-moi regarder dans le noir
11.
Les couilles 04:49
J’veux pas poser la question trop souvent Ce serait désagréable et pour toi et pour moi J’mettrais sur la table mes critères de princesse Et toi les cicatrices de ta crise d’adolescent J’finirais par avoir l’air d’une mégère Toi tu tomberais ben vite de ton cheval de chevalier Tu ferais le tour des excuses préfabriquées J’exigerais que tu fasses preuve d’un peu d’originalité Ça finirait en queue de poisson si t’essayais de répondre à mes questions Pourquoi c’est tout le temps moi qui les porte les culottes ? Pourquoi tu pars en courant quand j’les porte les culottes ? Je me questionne à savoir si c’est normal ou pas Que j’aie plus de couilles que toi, mon gars Est-ce que je surestime le poids des mots ? Ceux que tu me lances comme une bouteille à la mer As-tu plus peur de tenir tes promesses Que de me voir faire une tempête dans un verre d’eau ? Que nous boirions à la santé de ceux qui n’ont pas peur de s’exprimer Pourquoi c’est tout le temps moi qui les porte, les culottes Pourquoi tu pars en courant quand j’les porte, les culottes Je me questionne à savoir si c’est normal ou pas Que j’aie plus de couilles que toi, mon gars T’as pourtant pas de raison d’avoir si peur de moi Quand je dis tout haut ce qu’on pense tous les deux tout bas Mais j’ai raison de me demander pourquoi j’ai plus de couilles que toi, mon gars
12.
Tel un petit pois sous une pile de matelas Triste et petit dans la pièce Le temps passé tout seul est lourd, lourd, lourd Telle une pile de matelas sur un tout petit tout petit pois Robin des bois choke sa Marianne Sans Robin, y’a juste le bois Plus haut et plus nombreux que moi, non je n’ai pas de quoi faire le poids Se sentir comme une miette Qu’on a laissé sur le chemin vers une maison de pain d’épices Qui goûte le miel et la réglisse Une miette qui souhaite que quelqu'un la retrouve Avant que la neige ne la recouvre Robin des bois choke sa Marianne Sans Robin, y’a juste le bois Plus haut et plus nombreux que moi Non je n’ai pas de quoi faire le poids
13.
Le balcon 02:09
La vue qu'il y a depuis mon balcon est plus vaste que celle de la fenêtre L'horizon paraît plus loin qu'à travers le moustiquaire Faut dire qu'il tient sur des piliers marqués par l'érosion Du bois grugé par les marées et par le poids de ma maison Le corridor qui m'y mène est plus sécuritaire Il ne salit pas mes pantoufles bien qu'il amasse la poussière Des fois lorsque je m'y promène c'est elle qui m'étouffe Comme ces angoisses dans le tapis du salon Faudrait que je sorte sur mon balcon La première planche que mon pieds a foulé était moins stable qu'une corde raide J'ai failli perdre l'équilibre juste à y penser Il faut regarder devant soi pour trouver son centre de gravité Relever la tête, poser les yeux sur la mer des possibilités

about

Écrit et composé par Marianne Bel
Réalisation, prise de son et mix par Charles-Émile Beaudin
Mastering par Marc-Olivier Bouchard (Le Lab mastering)

credits

released July 20, 2013

Marianne Bel: Voix, guitare, piano, banjo, choeur
Mikhaëlle Salazar: Voix, violon
Philippe Leduc: Contrebasse
William Côté: Batterie, percussions, piano
Jean-Philippe Loignon: Voix
Jean-François Beaudet: Guitare(11)
Funk Lion: Guitare (3)
Sébastien Fournier: Trompette
Vincent Larose: Trompette

Design graphique: Jennylie Harel

license

all rights reserved

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about

Marianne Bel Montréal, Québec

La Chanson de Marianne Bel est un point de convergence où folk, jazz, poésie et humour se rencontrent. C’est un moment et un endroit où le texte et la musique sont tissés serré. Ça donne quelque chose de frais, fidèle aux paysages, aux rencontres, aux textures et aux histoires qui l’inspirent. ... more

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